lundi 17 décembre 2012



 

 À propos de nous…

Organisme dédié au Rétablissement des personnes affectées par la maladie mentale en offrant des services-conseils de pointe dans le domaine du traitement de ce type de trouble, Reprendre Pouvoir s’est donné la mission suivante :

<< Le groupe est né de la logique que personne ne peut mieux connaître les services de Rétablissement en psychologie/psychiatrie que les personnes qui s’en servent. Les usagers-conseillers qui forment le groupe Reprendre Pouvoir sont donc des personnes qui bénéficient actuellement, ou ont récemment bénéficié, de services psychologiques/psychiatrique, et qui œuvrent à l’amélioration continue de ces services pour eux-mêmes et pour leurs pairs. De plus, en travaillant dans un environnement structuré de la sorte, les Usagers/conseillers profitent d’un encadrement intéressant et formateur, ce qui, pour ceux qui le désirent, facilite leur transition vers le monde du travail.







Chad Chouinard reprendrepouvoir_rp@hotmail.com
514 728-6391 p. 335
Usager/Chargé du projet l'Expérience du Rétablissement
7025, ave Rondeau,
Anjou, Qc, Ca
H1K 4Z1
https://www.facebook.com/ReprendrePouvoir
http://reprendrepouvoir.blogspot.com/2012/12/a-propos-de-nous-organisme-dedie-au.html


 

dimanche 16 décembre 2012

 Qu’est-ce que notre groupe d’entraide l’Expérience du Rétablissement ?

GROUPE D’ENTRAIDE DE REPRENDRE POUVOIR

Participation de groupe à l’expérience du rétablissement ( Se rencontrer , Se raconter et S’écouter ).
La Parole, un pouvoir de libération pour briser l’isolement en fraternisant.
Un rassemblement pour vivre le moment présent, ( être et vivre le présent prépare un meilleur futur ).
C’est le coeur du jour qui fait vivre la rencontre… Exprimer sa créativité ( intuitions et émotions )
Socrate un philosophe de l’antiquité favorisait dans sa philosophie de laisser parler son âme d’où l’expression ( état d’âme ). Exprimer ses joies et ses peines pour un mieux-être et un mieux-vivre individuel et collectif.
Développer l’empathie et la compassion pour soi et les autres.
Fraterniser pour s’entraider entre Pairs !
Se former un alliance qui favorise la résilience en aidant son prochain.
Un bon moyen de s’impliquer dans la participation citoyenne par son Rétablissement.

TEMPS : 10H AM À MIDI
FRÉQUENCE: AU DEUX SEMAINES
LES PRINCIPES DE BASE SONT LE RESPECT ET LA CONFIDENTIALITÉ.

1- Respecter le temps de parole de chacun sans intervention des autres.
2- Après un tour de table, il est possible de reprendre la parole.
3- Echanger sur un thème proposé ou au choix sur ses états d`âmes

L`ORGANISATION LAISSE PLACE À L` IMPROVISATION POUR FAVORISER SON INTUITION ET SA CRÉATIVITÉ.
LE TEMPS EST RELATIF, MAIS POUR LES DEUX HEURES ( IL Y AURA UN SABLIER POUR TEMPORISER LE TEMPS DE PAROLE ).
À SUIVRE ! DE RENCONTRE EN RENCONTRE…

Bienvenue à tous !
Pour l’endroit de la réunion, c’est l’adresse qui suit mon adresse courriel.

AU PLAISIR DE VOUS VOIR EN GRAND NOMBRE.


Chad Chouinard reprendrepouvoir_rp@hotmail.com514 728-6391 p. 335
Usager/Chargé du projet l'Expérience du Rétablissement
7025, ave Rondeau,
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L’INSÉCURITÉ

Il existe trois formes de sécurité, soit la sécurité financière, la sécurité émotive, la sécurité affective. La sécurité financière active en nous le sentiment de sécurité peut-être à cause du pouvoir qu’elle nous donne et de la liberté. Cette dernière est difficile sans argent. Quant à la sécurité émotive parce que nos émotions nous donnent de l’information sur nous et notre environnement, elle a comme synonyme la confiance en soi. On doit se permettre de considérer et de vivre toutes nos émotions ; on ne perdra pas le contrôle pour autant. Bien sûr, il y a la facette de la gestion des émotions, mais on n’est pas à l’école pour fixer des pourcentages, des notes sur notre façon d’exprimer nos émotions.

La différence entre un sentiment et une émotion se définie par le temps. Un sentiment de deuil peut durer des mois tandis qu’une émotion est plus délimitée, plus courte dans le temps.

Ce qui nous amène à la sécurité affective; un affect étant une impulsion d’attraction ou de répulsion qui est à la base de l’affectivité. Bref, c’est un sentiment. Victor Hugo disait « on ne fait pas son chemin dans la vie avec des sentiments ». Il avait tort, car la confiance est un sentiment et je crois que l’on peut faire son chemin dans la vie avec un tel sentiment. La sécurité affective, c’est le besoin d’être aimé pour ce que l’on est...

La mémoire puise dans l’affectivité, ainsi la mémoire peut être perturbée par des problèmes d’ordre affectif. D’un point de vue matérialiste, les sentiments reposent sur le système limbique, mais je crois que les sentiments dépassent ce cadre et touchent l’âme. En psychose, il y a une répulsion de la réalité; on ne l’accepte pas. On se réfugie alors dans un espace intérieur de sécurité, ce qui est bien en soi, mais lorsque la réalité intérieure prend trop de place, on quitte la réalité extérieure; le terrain que l’on a alors défriché est taxé de subjectif et d’idées abstraites non fondées sur la réalité. Ce qui est la définition de la schizophrénie.

La sécurité absolue n’existe pas; avec la vie il y a toujours une part d’insécurité avec laquelle il faut faire. La mort, les dettes, la souffrance, les séparations, les autres existent le mal existe aussi ; la question est de savoir jusqu'à quel point on peut récupérer une situation avec le moins de dommage possible. Nos mécanismes de défenses tel que la rationalisation, l’intellectualisation, la projection, la sublimation, la négation, le déplacement nous permet de faire avec nos sentiments et émotions. On ne peut les envoyer dix pieds par-dessus notre tête ; nos affects sont là et il faut les considérer.

Pour conclure, je dirais que suite à ce texte je vis une sécurité relative autant physique qu’affective. Pour ce qui est d’expériences, toute expérience est positive, constructive en soi parce que dieu existe. Il y a de l’espoir et même l’expérience de la souffrance est bonne car elle nous enseigne un tas de choses.

Mon secret : j’aime.


Auteur : Michel Blais











CASSÉ

Voilà comment je me perçois suite à un séjour de 12 ans en psychiatrie. Il a fallu que je subisse le pouvoir psychiatrique pour en arriver là. Après quatre ans environ en isolement (in and out) je me suis confessé de choses dont je n’étais pas fier. J’étais en train de devenir fou avec ce régime et ce tracteur qu’on appelle la réalité; ça écrase. Comme me disait ma criminologue, « c’est comme deux porc-épic si on veut qu’il se rapproche, il faut lui enlever ses épines ». Même mon avocat employait l’image de l’arbre qu’on a coupé et sur lequel apparaissait de petites repousses. C’est ce qui m’attendait et toujours au dire de mon avocat c’est cela ou le suicide.

Donc fini la violence, la haine, l’agressivité, l’intellectualisation; fini mon caractère de bourgeois qui veut tout et tout de suite. Ils ont enlevé de mauvaises choses, mais ils en ont enlevé de bonnes aussi. Fallait que je me soumette à la toute puissante psychiatrie; ce titan au pied d’argile.

Comme le disait le docteur Lamontagne, « le béhaviorisme c’est la chirurgie de la psychiatrie ». Aujourd’hui, je suis libre mais si je regarde en arrière avec humilité je crois qu’ils n’ont pas toujours eu tort. Je n’étais pas un cadeau. Pas de retour en arrière possible. J’ai perdu la raison pour avoir raison.

Mais dans mon combat, je n’avais pas tort non plus. Je philosophais et maintes fois j’ai parlé de l’âme et dans tout cela n’avais-je pas droit à mon jardin secret moi aussi. Un strip-tease de l’âme voilà à quoi cela ressemble et je n’ai pas eu le choix, on m’a forcé la main et l’on m’a même amené à la cour pour obtenir une ordonnance pour me médicamenter contre mon gré.

N’est-ce pas normal que lorsqu’on est enfermé, de devenir agressif? A-t-on toujours le choix? À cette question je réponds non parce qu’on subit parfois. Est-ce la psychiatrie qui m’a cassé ou est-ce la maladie? Ma souffrance était-elle causée par mes conditions de vie ou par la maladie? Je ne sais pas.

J’étais sincère et le but que je poursuivais c’était d’améliorer la société ne serait-ce que d’un centimètre. Je crois que ce qu’il me reste à faire c’est de gober la pilule et d’accepter que je serai toujours deuxième avec la psychiatrie.

Avant « je savais », aujourd’hui « je ne sais pas ». Voilà ma confession, mais j’aimerais bien que la psychiatrie avoue aussi son ignorance.


Auteur : Michel Blais


LUMIÈRE

Repousser tout le monde physique

En un mot comme en mille le rejeter

C’est cela qui m’a valu le titre de psychotique

Mais de cela se dégage ma spiritualité.

L’univers conçu comme une illusion

La matière inerte conçue comme conditionnante

Voilà ou se retrouvent mes perceptions

Qui comme la vie se déploie constante.

Des images solides comme le roc

L’imagination m’entraîne vers la folie

Une souffrance née d’une autre époque

L’ego cède la place au soi qui se dit.

Lumière intérieure ou lumière noire

Comme un mystique je cours affolé

Derrière l’illusion se terre dieu signe d’espoir

Elle m’échappe la vérité.


Poète : Michel Blais
Rien à perdre, tout à gagner

Est-ce que l’on peut croire que la stigmatisation face aux gens atteints de troubles mentaux sera un jour effacé de notre conscience collective? À mon humble avis, il est utopique d’y croire. Faire tous les efforts possibles et imaginables pour en arriver à faire comprendre à la société, quelle qu’elle soit, que les gens atteints de maladies mentales (les chiffres semblent montrer qu’une personne sur cinq sera affectée par la maladie mentale au cours de sa vie) sont des gens à part entière est là, pour moi, le seul objectif que l’on peut et que l’on doit viser.

Pourquoi réduire à zéro ces préjugés négatifs est utopique selon moi? Les gens peuvent changer, leurs façons de voir les choses aussi, mais on ne peu certainement pas les y forcer. Tous ont leurs expériences de vie, dont certaines marquantes, qui les ont entraîné à une fausse conception de certaines réalités qui les entourent. Le cerveau humain n’a pas, et c’est parfois bien ainsi, la capacité de tout effacer le passé d’un individu.

Il est clair, selon moi, que de grands pas ont déjà été faits aux cours des dernières années en terme de ‘déstigmatisation’ de la maladie mentale dans notre coin de pays. Il faut toujours se rappeler que l’on revient de loin. Très loin…

Pour moi, l’espoir à ce sujet naît de ce dernier constat. Si l’on a fait évoluer la pensée des gens de façon aussi importante au cours des 100 dernières années, et bien, imaginez les résultats auxquels on peut espérer au cours des 100 prochaines. La bataille ne sera assurément pas gagnée en quelques jours mais, pour moi, les premiers résultats sont plus qu’encourageants. Il y a de l’espoir, beaucoup d’espoir.

Merci de m’avoir lu,
Simon Hébert
LA MIRACULÉE

Je suis arrivée au Centre de la Croix Blanche (organisme communautaire en santé mentale) en août 2007 avec 25 années parsemées de dépressions et de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Je n’ai pas vécu ma vie, j’ai survécu. J’ai passé mon temps à me chercher, à aller de médecin en médecin, de médicament en médicament, de thérapie en thérapie, en espérant y trouver la paix et le bonheur. Toutefois en cachant mon état de santé à mes amis, collègues et ma propre famille. Pour eux c’était un monde à part, un monde de fous (surtout pour le TOC).
En mars 2005, j’ai fait une tentative de suicide parce que la souffrance était tellement insupportable que le seul moyen de faire taire en moi ce qui m’envahissait était de mettre fin à cette torture psychologique. Suite à cette tentative de suicide, tout mon monde a vite compris ma détresse face à la vie. À partir de ce moment là, j’ai décidé de dire tout haut ce que j’avais étouffé tout bas pendant 25 ans.

Cet événement et ma venue au Centre de la Croix Blanche ont été pour moi un tournant marquant dans ma réhabilitation. Le centre était le seul endroit où j’étais vraiment moi-même, intègre et authentique.

J’ajouterais que l’atmosphère qui régnait dans les ateliers était signe de complicité et de solidarité. Le fait de côtoyer d’autres souffrants des problèmes de santé mentale m’a permise de constater que je n’étais pas seule à vivre des choses difficiles.
Aujourd’hui j’ai rejoint le groupe Reprendre Pouvoir où je peux échanger avec les autres en toute confidentialité mes pensées, mes émotions et mes inquiétudes. Mais surtout travailler à déstigmatiser la santé mentale.

Maintenant je suis l’acteur principal de ma vie. Avant, je regardais le train passé, maintenant, j’embarque.
Bonjour à vous tous,

Mon nom est Patrick. Ce texte d’opinion, comme il s’agit du thème de ce débat, traite de la stigmatisation en santé mentale.
Selon moi, la perception ‘sociétaire’ à l’égard des gens atteints de maladies mentales, le plus souvent ‘marginalisante’ et négative, est une triste réalité d’aujourd’hui. Mais ces préjugés, et c’est encore plus malheureux, sont aussi la réalité d’une grande majorité de gens atteints de tous troubles de ‘santé’, des gens de ‘couleurs’, des pratiquants de différentes religions, pour ne nommer que ceux-là.
Aussi, avec les années, je me suis aperçu, en ce qui concerne particulièrement la stigmatisation des gens souffrants de maladies mentales, que la base du problème est que plusieurs des ces derniers se stigmatisent aussi eux-mêmes. Comme si ils en arrivaient à croire, pour le pire, le message négatif et les préjugés à leur endroit venant de l’extérieur. Dans ce contexte, comment espérer que ces personnes puissent se rétablir, reprendre une vie dite normale?
Je crois que la première étape du rétablissement pour ces gens atteints de maladies mentales est qu’ils se donnent la main avant d’espérer que cet appui vienne de l’extérieur. Qu’il soit en quelque sorte ‘solidaire’ dans leurs buts visés de se rétablir leur permettra de retrouver le meilleur d’eux-mêmes pour affronter tous ces préjugés de l’extérieur.
C’est en s’aidant par une écoute sincère des problèmes que peuvent vivrent leurs pairs, une certaine compréhension et beaucoup de partage que ceux-ci deviendront, selon moi, de meilleures personnes.
Merci de m’avoir lu,

Patrick
Stigmate : Cicatrice, marque que laisse une plaie ou une maladie.

Je m’appelle Michel. Je suis suivi en psychiatrie depuis une trentaine d’années à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal.
Je n’ai pas eu à vivre trop de stigmatisation puisque, depuis ces 30 dernières années, je suis entouré de gens ayant des problèmes de santé mentale. Pour ce qui est de ma famille, cependant, le sujet reste plutôt tabou…
Mais ce qui, à mon avis, est pire que la stigmatisation est ‘l’auto-stigmatisation’. En effet, j’ai cru pendant longtemps qu’être atteint d’une maladie mentale signifiait que j’étais complètement fou ou même, pas intelligent. Selon moi, rarement le cerveau est malade chez les gens atteints de maladies mentales, c’est ‘l’âme’ qui est malade
Quant à ceux qui nous stigmatisent, je crois qu’il y a derrière tout ça beaucoup de peurs et d’ignorance de leur part. Peut-être qui si tant de personnes en société ont un ou des jugement(s) négatif(s) à notre endroit, c’est fort possiblement à cause de la médication que l’on ‘consomme’ quotidiennement et ses effets secondaires parfois perceptibles aux yeux de notre entourage.
Aussi, les médias ont cette caractéristique de souvent alimenter les préjugés, quels qu’ils soient, en montant en épingle des histoires de toutes sortes, ce qui n’aide pas notre cause…
Quoiqu’il en soit, on ne peut vivre en fonction de ce que les autres pensent de nous. Ça prend beaucoup de caractère pour ne pas se laisser ‘déformer’ par la conscience aliénante des autres.
J’aimerais terminer en vous disant que je suis une personne à part entière, et non un simple ‘diagnostique’ et, croyez-moi, l’on peut fonctionner dans la vie, comme tout autre, avec un problème de santé mentale!
Merci de votre lecture,

Michel
Bonjour à vous,

Nous les gens atteints de problèmes de santé mentale avons souvent une difficulté de communication et ce n’est peut-être, dans le fond, que cela la maladie mentale.
La sexualité est une forme de communication. Nous sommes donc en présence d’un paradoxe. Avec l’équilibre mental vient la santé sexuelle qui peut-être comprise comme avec le moins de dépendance sexuelle. Bref, il n’est pas idéal de chercher son bonheur uniquement par sa sexualité et ce n’est certainement pas qu’à travers sa sexualité que l’on doit se permettre de ‘ressentir’, de vivre des sentiments à l’égard de l’autre.
La sexualité c’est la rencontre de deux être dans le respect et la dignité. Entre adultes consentants, tous les jeux et comportements sexuels sont permis. Libre à l’expression de nos fantaisies.
Il est certain que la médication peut affecter notre libido; il faut alors consulter un sexologue ou autres professionnels.
Mais la sexualité n’est pas que génitalité. Il faut aussi la voir, la vivre, comme une activité positive pour reconstruire son SOI. Par notre maladie mentale le SOI est démoli, et c’est l’amour qui guérit. La sexualité est plus que l’exploration de son corps et du corps de l’autre. La sexualité est aussi CONFIANCE.
La sexualité c’est aussi l’intimité, non pas seulement physique, mais aussi psychologique.
Et comme vous l’avez sans doute remarqué, les meilleurs orgasmes on les atteints quand l’on est en amour avec l’autre.
Merci de m’avoir lu,

Michel Blais
Bonjour à vous,

L’agressivité, selon moi, peut être créatrice. Elle est utile dans la pratique de sports quand elle est sublimée. Il ne faudrait donc pas trop la stigmatiser.
J’étais très agressif dans le passé. Une agressivité tournée vers les gens. Cependant, je peux aujourd’hui admettre que cette agressivité que j’avais bien en moi a été détruite, cassée, au fil de mon long séjour à l’Institut Philippe-Pinel. Je crois qu’il est normal d’être agressif quand l’on est enfermé, mais la psychiatrie ne semble pas comprendre cette réalité, probablement parce que ces médecins n’ont jamais eu à la vivre vraiment…
Freud disait qu’en cas de danger, l’on fuit si la fuite est possible ou bien, l’on attaque. Comme la fuite m’était impossible enfermé en institution, j’attaquais.
Dans un autre ordre d’idée, par expérience, je sais que lorsqu’un homme est peiné, troublé, il a tendance à exprimer ses sentiments par l’agressivité, c’est plus masculin. Qu’en pensez-vous?
Merci de m’avoir lu,

Michel

Apprendre à s’Approcher sans agressivité en santé mentale

 

Un terme où la légende urbaine plane toujours entre violence et santé mentale.

Bien sûr en période symptomatique accompagner d’une psychose une agressivité peut se faire sentir, mais c’est davantage la peur de composer avec la maladie qui peut rendre irritable. Avec de l’écoute et une attitude d’ouverture permet un bon contact, car en situation crise il ne faut surtout pas se mettre en mode de confrontation, car cet attitude peut créer des tensions et de l’agressivité. La plupart des incidents-accidents en ce sens sont du par une application des mesures de contrôle inadéquate ou par un manque d’éducation en la matière des mesures de désamorçage et règlement de conflit. Il faut éviter le pire en s’y prenant mieux pour s’approcher sans agressivité vers le membre de la famille ou un usager qui est fébrile et imprévisible. Il faut certainement tenir compte de la notion de danger pour la personne atteinte et l’entourage. Mais, il faut apprendre à s’approcher sans agressivité en santé mentale des soins et services en institution et en communauté.

 

Le mythe de l’utilisateur de service en santé mentale agressif et violent

 

Les medias nous rendent pas la chose facile en donnant un portrait de l’usager en santé mentale comme étant agressif et même pour ne pas dire dangereux pour la société.

La déstigmatisation est plus pertinente en ce sens afin de contrer ce tabou qui freine l’image de la maladie mentale dans sa globalité. Il y eu des cas isolés qui ont eu comme effet d’associer santé mentale et dangerosité. La réalité est tout-autre, 1% de la population atteinte de maladie mentale est associé à la violence avec conséquence dramatique, alors que la majorité de la population dite « normale » est responsable du portrait réel de crime violent.

 

Bref, la violence et l’agressivité n’est pas une situation représentative de la population qui fait face au stigma constant soit des personnes en rétablissement. Le rapprochement est possible, il y faut être patient car souvent la personne atteinte vit une certaine révolte surtout dans les débuts de la maladie.

 

 

Chad G.C
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Humeurs culturelles


Photo de Jean-Luc Roy
Je me présente : Bernard Saulnier, utilisateur de services, membre de Reprendre Pouvoir, blogueur, écrivain et personne en rétablissement. Je propose dans cette chronique, par le biais de la culture, de «déstigmatiser» les gens qui séjournent et travaillent à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. C'est un travail d'hercule et je ne sais pas si j'arriverai à l’accomplir.
Je veux changer la vision du commun des mortels sur l'institut de santé mentale, qu'on y voit à la fois un endroit de soins et... de culture. Je veux faire connaître des œuvres qui traitent de la folie de la maladie et comment il est important de les explorer. Je ne m'attarderai pas seulement au «grand» art, mais aussi à l'art populaire. J'essayerai encore avec sérieux de faire connaître les œuvres de mes pairs. Je veux donner de la valeur à l'institut et aux œuvres qu'on y produit et qu'on y produira. Évidemment, je traiterai de lieux accessibles : cinéma, galerie, lecture, etc.
Bonne lecture!

Mes billets | 2012


Quelques suggestions culturelles


Je collabore périodiquement à l'émission radiophonique Folie douce


Voici une vidéo sur mon rétablissement dans le cadre de la série Témoignages de rétablissement en santé mentale de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas.
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Here is something for you and me
Centre sud pour les miens dans GoulagIl y a 2 jours

Bonjour! Bonsoir! Je me lève j'ai la bouche toute sèche, je ne sais pourquoi... Me suis fait un café et je me suis habillé. J'ai une pensé pour mon lecteur retraité de la STM, j'espère que sa convalescence se passe bien semble que c'est un fervent lecteur on lui raconteras pas d'histoire de bleuettière, ni de bleuets gros comme des pommes... Ce matin c'est clair dans le goulag, j'y vais au plus simple je vais faire des courses... Qu'elle expression faire ses courses!!! On est pas en formule un ni en nascar et je courre même pas à pied... Tout à coup je me souviens de la station ser... plus »


Bernard Saulnier reprendrepouvoir_rp@hotmail.com514 728-6391 p. 335
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Le Citizen Project de l'Université de Yale


                                                       DESCRIPTION SOMMAIRE

 
Lors de notre première matinée à New Haven, nous avons rencontré l'équipe de travail du Dr Michael «Rowe et nous avons participé à leur rencontre hebdomadaire sur l'organisation et l'implantation du Citizen Project et de son rôle dans l'amélioration des soins et services dans la communauté pour les usagers en rétablissement avec des personnes aux prise avec des problèmes de Santé Mentale, Toxicomanie et avec des problèmes judiciaires.

      
En Après-midi, nous avons assisté à un groupe d'entraide issu du Citizen Project et nous avons eu un accueil  chaleureuse avec les usagers, mais un peu moins pour nos deux professionnels observateurs, mais beaucoup mieux que celle des experts en la matière soit les PHD rencontrer le matin avec l’équipe de professionnel dans la structure d’implantation et d’amélioration du Citizen Project. La forme et la vocation du groupe d’entraide  « What`s up » est basé sur le partage dont les discussions intimes portent sur l'évolution de leur rétablissement respectif vers la participation citoyenne. Il y a beaucoup d'émotions et de sensibilité qui anime ce groupe d'entraide. L’accueil est la pierre angulaire de ce groupe et c’est une force d’amour (compassion emphatique) et de respect partagé qui est très curative pour tous.

 
Le Jeudi 4 décembre 2011 à 14 :00, nous avons assisté de nouveau au même groupe d’entraide, mais cette fois-ci le groupe était plus nombreux et il y avait des personnes qui n’était pas présente lors de notre première rencontre. Entre autre, le mardi était animé par une leader du tonner qui a du vécu dans le rétablissement en toxicomanie et en santé mentale. J’avais remarqué qu’elle portait fièrement ses portes-clé des Narcotiques Anonymes qui symbolisent les étapes de son temps d’abstinence. Ce jeudi je pensais la revoir fidèle au poste comme leader, mais j’ai rencontré un leader unique en son genre. En début de la rencontre, il a pris le temps de faire un rappel sur les règles à respecter par l’ensemble des usagers. La règle de base est le respect du droit parole de chacun sans intervenir et attendre la fin du partage pour passer la parole à un autre usagers qui va faire ce qu’il appel du fedback ( Un renforcement positif sur les partages qui permets), de faire voir à l`autre que malgré ses difficultés, il a réussit un  pas de plus dans le temps et qu`il fait des choses remarquable pour son rétablissement et sa participation citoyenne. ) Durant cette dernière rencontre de groupe, nous avons eu la chance d’avoir du temps pour nous expliquer l’ensemble de la logistique du groupe. On a appris qu’il y a un plan de match, mais qu’il s’applique au gré du moment présent par l’énergie qui s’y dégage et l’animation se fait naturellement par l’initiative d’un leader positif avec sa volonté et sa motivation du jour. C’est une improvisation bien structuré et quand le coup d’envoi est donné la magie des échanges entrainantes qui favorise un climat de sympathie, d’empathie, de compassion et d’un amour véritable qui est inexplicable. Il faut le vivre pour le sentir ou il faut le voir pour le croire. Comme usagers, moi et Julie nous avons encore eu un accueil des plus chaleureuses et cette dernière rencontre J-F et Isabelle on pu en bénéficier pleinement même en tant que professionnel. Ils ont été en contact plus intime en allant vers eux simplement en tant qu’être humain en quête de sens. La technique cigarette a eu comme effet d’enflammer le rapprochement toute en évitant de trop embrumer le lien d’appartenance au groupe d’entraide. Ce fut, une rencontre de groupe qui nous a rapproché les uns des autres dont la différence n’a plus de référence, le cœur de chacun étaient réuni dans le répit et les salutations remplis d’émotions : l’intention, l’intensité, l’attention et la présence à l’autre dans une réciprocité inégalée. Je remercie la vie de nous avoir permis de vivre un enrichissement qui n’à pas de prix.
 
 
 
Chad Chouinard reprendrepouvoir_rp@hotmail.com
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Réflexion sur le Forum Citoyen via le Projet Citoyen


                                
                   La formule du 1, 2,3 = 3, 2,1  en lignes de soins et services                 
                                 Réflexion pour le 3e Forum Citoyen du 16 mai 2013
                Par Chad Chouinard Membre de Reprendre Pouvoir pour le Projet citoyen

 
Critère du projet citoyen : l’effet du nombre

 
Réflexion sur (le discours) via l’établissement d’un objectif proactif à (l’action ).     

                                                
                                                    Le Discours à l’Action

 

L’entraide au cœur des soins et services pour le mieux-être et le mieux-vivre de ses utilisateurs part et pour et avec ses concitoyens pour un bien-être en Santé Mentale individuel et collectif. (1, (2),3 = 3, (2),1)

 

À la lecture du compte-rendu synthèse sur les échanges durant le 2e forum citoyen qui en passant est très bien formulé et fidèle aux échanges lors des ateliers de discussion de cette journée selon moi très importante pour le bien commun de tous en santé mentale; j’ai constaté l’unanimité en terme de désir de changement et d’évolution vers de meilleurs pratiques en lien avec la mise en œuvre d’une psychiatrie citoyenne qui tend vers une pleine citoyenneté avec un besoin réel de se concrétiser par un plan d’action qui mène à un processus de résolution qui met en valeur les solutions qui permet de passer du discours à l’action.

 

Pour ma part, les études, le travail, le logement, le sport, les loisirs et la culture sont des besoins de bases et de réalisations à la fois qui doivent germer au cœur des usagers dans un accompagnement de soins et services basé sur l’entraide mutuelle en collaboration avec le personnel soignant et avec tous les agents concernés de proche ou de loin de la communauté afin d’établir un rapprochement significatif pour atteindre l’objectif de la participation citoyenne.

 

Critères majeurs sont de base : besoin d’appartenance et de subsistance

 
Dans un premier temps, comme Abraham Maslos, je crois qu’il est primordial de solidifier la base des besoins essentiels chez les usagers dans la communauté. Alors évoluer dans la formule 1, 2,3 = 3, 2,1 implique de mettre une fondation solide avec une structure où la base est d’aménager un milieu citoyen qui répond au besoin de base d’une vie citoyenne au cœur des préoccupations des utilisateurs de services dans leur quotidien. La 1ère  ligne doit permettre un meilleur suivi et de service dans la communauté au niveau des soins. En ce sens, le logement doit être priorisé et propice au changement pour une meilleur santé globale, car avoir un milieu de vie favorable amène ce changement qui sécurise. Pour ce faire, une communauté d’entraide mutuelle doit s’impliquer afin d’influencer et d’opter sérieusement pour un plan stratégique pour favoriser l’émergence de meilleures ressources d’hébergements et de développer une mesure d’urgence pour que des hlm en soit une priorité pour les usagers. Pour les études et le travail, il doit y avoir des mesures de soutien plus spécifique à la réalité des usagers et plus de projets qui favorisent leurs besoins de se réaliser pleinement. Le sport doit avoir une plus grande place dans la communauté, car une bonne alimentation et de l’exercice physique contribuent à une meilleure santé mentale pour tous. Les loisirs et la culture entretient la créativité dans le processus de rétablissement où les usagers deviennent des acteurs de création pour une communautaire plus inclusive, libre et égalitaire.

Bref, on doit s’assurer qu’en 1ère  ligne tout ces éléments soient bien alignés et de mettre dans un premier temps un projet citoyen basé sur des groupes d’entraide entre pairs de 1ère ligne avec un programme bien défini sur la participation et l’éducation citoyenne et de mettre ces enjeux essentiels au centre des préoccupations des usagers pour collaborer avec la 2e,3e ligne et avoir son soutient d’expertise, car le 1,2,3 doit être à l’égale du 3,2,1 sinon la formule ne tient plus. Un projet citoyen qui passe par l’action des usagers dans leur processus de rétablissement bien ciblé, implanter dans la communauté et bien financé qui va permettre d’avoir un résultat humanitaire et monétaire qui va rapporté à tous. Faire plus avec plus pour avoir moins de déficit de santé et de finance globalement, mais une réussite sociale en matière de santé. C’est de la réadaptation qui rapporte dans un rétablissement enrichissant et payant dans tous les sens du terme, car être proactif amène des actifs d’autogestions personnelles et collectives et de reprise de pouvoir significatif en termes de responsabilités citoyennes en augmentant la contribution avec plus de contribuables fiers de vivre les uns avec les autres.

Critère de réalisation: Le Rétablissement et la Pleine Citoyenneté

 
Chad Chouinard reprendrepouvoir_rp@hotmail.com
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Usager/Chargé du projet l'Expérience du Rétablissement
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samedi 15 décembre 2012

 reprendrepouvoir_rp@hotmail.com

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Le Profil du dépendant à l’exercice physique (le bigorexique)         

 

  Il est dépendant d’un loisir sportif qualifié de drogue positive pour certains, mais il peut-être dévastateur pour d’autres.  La seule mesure positive dans l’exercice physique se trouve dans un certain équilibre. Le bigorexique devient obséder par sa pratique sportive et son rituel le plonge dans un vide existentiel .  Bref, il vit un déséquilibre physique et psychique important.  Donc, son assuétude prend forme à travers un cercle vicieux pouvant le conduire vers un mal-être individuel et collectif. Sa problématique majeure est sa piètre image de lui-même et son illusion de devenir l’image parfaite par la forme physique.

Son but ultime est d’avoir le corps idéal ou la capacité physique qui dépasse les standards soit qui atteint une performence jamais égalée.

   Les individus dépendants à l’exercice physique font leurs pratiques non pour eux-même, mais pour être reconnu des autres.  Le fait d’être admirer par son prochain, leurs procurent une énorme satisfaction. On peut dire qu’ils ont le complexe d’Adonis comme le disent si bien les spécialistes en la matière. Le dépendant à la forme physique s’impose comme étant un individualiste, car son désir et son plaisir personnel sont avant tout à satisfaire comme le toxicomane avec sa substance.  Son plus grand orgasme est d’être admirer. Bref, il est le nombril du monde et son image prend toute la place et sa personnalité baigne dans un narcissisme grandissant.

 
  Il est un dévot du culte du corps et son corps devient un culte en soi et celui-ci est le véhicule identitaire qui le mène à un certain bien-être. Il est bien sûr éphèmère, car la peur de viellir est son obsession perpétuelle et il peut s’en alimenter à travers un courant social qui existe en ce sens.  La bigorexie favorise une attention et une concentration particulière et excessive sur l’univers corporel où la jeunesse éternelle devient l’imaginaire personnel et social de la personne atteinte. La vulnérabilité du corps du dépendant est prise en charge par une discipline de la perfection où l’activité physique, l’alimentation saine, le dopage, l’hygiène et les soins esthétiques sont devenus des rituels au culte du corps. Pour le bigorexique,  le corps est son identité profonde, car son image et son apparence s’imposent comme un nouveau mode d’expression, de séduction, de performence, bref de relation.

 LES CARACTÉRISTIQUES DU DÉPENDANT

 Pour certains, le fait de passer d’une dépendance négative à une dépendance positive est une bonne façon de faire pour réduire l’inconfort des individus au prise avec une assuétude de consommation de substances psychoactive licite ou illicite. Dans le langage thérapeutique, il est question d’un transfère de dépendance. En ce sens , il y a des pours et des contres, mais un dépendant reste un dépendant. Il faut s’entendre que les droguer du sport ne sont pas tous des ex-droguers, des outremangeurs ou autres. Peu importe l’objet de dépendance, c’est le comportement du sujet qui devient problématique soit par une influence multifactorielle biopsychososiale. En principe, notre dépendant à l’exercice physique adopte une attitude toxicomaniaque avec son activité au même type que le toxicomane avec sa substance. Donc, on peut caractériser la bigorexie comme dépendance négative, car il existe un déséquilibre dans le comportement de ce type de dépendant. Maintenant, prenons connaissance de sa personnalité, de son rituel, de son assuétude et surtout de sa souffrance.

 
Comme dans toutes les formes de dépendances, le dépendant à l’exercice physique possède une personnalité faible, c’est à dire qu’il a régressé au stade oral-narcissique. Il croit à son immortalité et à sa toute puissance. Il y a chez lui, une forte incidence de pensée magique. Il retourne son agressivité contre lui-même, plutôt que sur les autres. Par l’exercice physique, il fuit une souffrance psychologique intime, son angoisse face à la vie. Il est facilement charmé par le court terme ; il n’est généralement pas capable de différer la réalisation de ses désirs. Plus le besoin est grand, plus l’urgence de la satisfaction se fait sentir. Il recherche un soulagement rapide de la tension par l’exercice physique à outrance.

 
                                     PERSONNALITÉ TYPIQUE DU DÉPENDANT

 
     ·      Il possède une identification difficile suite à des expériences difficiles ou traumatisantes.

·      Il cherche à fuir l’environnement.

·      Il démontre un rejet passif du système des valeurs.

·      C’est une personne angoisée-frustrée.

·      Les références morales ne sont pas très fortes chez-lui.

·      Il est gouverné par l’occasion et le caprice.

·      Il est dominé par l’insécurité.

·      Il possède un moi faible et inconscient.

·      On dit qu’il a des traits de personnalité ¨ border line ¨.

·      Il est agressif. (Agressivité retournée contre lui-même )

·      Il est incapable de supporter les difficultés.

·      Il se distingue par son mode de passage du désir au plaisir.

·      Il est passif et dépressif.

 

   Alors, voilà le profil du dépendant dans son ensemble avec les principales caractéristiques de  son vide intérieur soit sa souffrance existentielle.

 Donc, c’est dans le but d’éviter la souffrance qu’il s’enfonce de plus en plus dans sa forme de dépendance pour tenter de combler son manque et son besoin de soulagement. C’est dans son rituel d’assuétude que le dépendant atteint une certaine forme de transcendance qui est une illusion de libération. Par le fait même, il se voit pris au piège et ne voit pas le jour de s’en sortir.

En fait, il est dans un confort connu qui le mène à se détruire davantage. Bref, le dépendant à un besoin démeusuré de réactualiser son objet de dépendance, car c’est son unique façon de composer avec la réalité et dans ses rapports avec les autres. Son univers affectif est en carence et c’est pourquoi il a de la difficulté d’entretenir des relations significatives.

                                                                                                                                                    
1¨ Toute clinique de la dépendance est susceptible de se développer alors comme une défense contre la dépendance affective perçue comme une menace pour l’identité du sujet et une aliénation à ses objets d’attachement. C’est une clinique où le sujet essaie de substituer à ses liens affectifs relationnels, vécus comme d’autant plus menaçants qu’ils sont plus nécessaires, des liens de maîtrise et d’emprise. Il s’agit d’introduire entre le sujet et ses possibles attachements des objets substitutifs qu’il pense maîtriser, la nourriture dans la boulimie, drogues,etc.¨   C’est la même chose pour l’exercice physique. 

 
Alors, le dépendant est au  prise avec un problème grave de compulsion et sa dépendance revêt plusieurs formes, mais il fait face toujours à la même problématique. Aujourd’hui il n’y a de limite au problème de dépendance. La dépendance favorise une dépressivité chez les dépendants où elle place l’individu en position de repli sur lui-même dans un narcissime où l’obssession devient nocif pour son équilibre psychique et physique. Le dépendant est dans une dépressivité et son comportement de dépendance provient d’un manque d’idéal autre que lui-même et il vit un   amoindrissement de ses valeurs morales et spirituelles. C’est un malaise qui est individuel et social et qui vise tous les aspects de l’être humain. La personnalité du dépendant permet un climat de défaillance soit un malaise, une faiblesse et un manque. Sa problématique le pousse dans un ralentissement vital et sa dépression l’installe dans un doute généralisé . Sa recherche d’identité se traduit par une crise de l’intériorité.

  Pour conclure, le bigorexique est dominé par l’aspect du paraître et laisse pour contre l’être. Les impulsions de son égo sont survalorisées et ceci entraine une obsession sur son image de soi. Il vit un refoulement de l’être dont sa subjectivité au rapport libidinal éveille le narcissisme en lui. Son paraître envahi l’ensemble des aspects de son être où sa dépendance le plonge dans un univers superficiel grandissant qui est de survivre et non de vivre.

 
1- « Dépendance et conduites de consommation » p. 50

 

                                                              RÉFÉRENCES

 

                                                                    LIVRES

 

1-    Erhenberg Alain, L’individu incertain, Paris,Calmann-Lévy,1995.

2-    Lipovetsky, Gilles, L’ère du vide, Paris, Gallimard,1983

3-    R.Padieu, F.Beaupré, M.Choquet, R. Molimard et al. « Dépendance et conduites de consommation » Paris, 1997

4-    Glasser Wiliam, « Les Drogues Positives », 1997

 

                                             Sexualité et problématique de santé mentale

 

Les théories psychosociales ont servi surtout à étudier la sexualité et la dépression a travers Freud et sa fixation libidinale souvent remise en question. La schizophrénie et les troubles bipolaires affectifs n’ont pas retenu beaucoup l’attention. Donc, on peut constater un manque important dans l’étude du développement psychosexuel qui appartient à ce champ d’expertise surtout sur les notions d’identité, de rôle, d’orientation, et de préférence sexuelle. En ce sens, la sexualité en santé mentale est en manque de vécu et de connu qui favorise un malaise floue en psychiatrie en termes de pathologie. Par chance qu’il y a un retour à l’étude de la sexologie sur la problématique de la santé mentale. La psychiatrie aurait avantage à considérer la dimension sexuelle et son approche comme le fait l’intervention en toxicomanie. À travers mon vécu du Trouble Bipolaire, il sera question de constater cette lacune au niveau du traitement, mais qui semble avoir une ouverture dans l’approche biopsychosociale.

                                                                                                                                                    
Les théories cognitives postulent que la dépression est une réponse émotionnelle à des convictions négatives de la vie. On acquiert parfois très tôt dans l’enfance des façons de penser qui nous rendent exagérément pessimistes et ça peut conduire à une dépression. Les théories comportementales voient la dépression comme une conséquence d’un manque de renforcement positif. C’est un manque d’habilité causé par le fait d’être moins exposé à des situations agréables. Les théories interpersonnelles considèrent que l’environnement joue un rôle prépondérant dans l’apparition de la dépression et surtout suite à des événements négatifs comme les séparations. Les théories psychanalytiques sont beaucoup remises en question concernant la manie et la dépression, car la part de responsabilité personnelle ne peut-être la seule cause possible.

 
Actuellement, le succès du traitement médicamenteux rend l’origine biologique du TB incontournable. Par contre, les facteurs psychosociaux vont également jouer un grand rôle dans l’apparition et l’évolution du trouble bipolaire. D’autres modèles suggèrent que des stresseurs environnementaux peuvent provoquer des changements durables dans la biologie des personnes qui provoqueraient l’apparition des épisodes dans le TB. D’autres modèles parle que les rythmes sociaux comme se lever, manger, se coucher rencontrer des gens et avoir une vie sexuelle sont des routines quotidiennes qui régularisent les rythmes biologiques. Donc, si les routines de base sont perturbés dans le trouble bipolaire les épisodes s’aggravent et une vulnérabilité s’installe et le traitement et le rétablissement est plus long et les rechutes sont plus fréquentes. Avec l’approche biopsychosociale, il existe une meilleur collaboration entre les professionnels qui travail en santé mentale et ça permet d’utiliser un plan de soin plus efficace pour les patients dans son ensemble.

 

C’est l’union qui fait la force et qui amène une meilleure ouverture d’esprit. Par contre, il y a d’autres ponts à bâtir et la sexologie doit avoir plus de place en psychiatrie, car je crois que la sexualité humaine dans sa globalité est le cœur du modèle biopsychosocial en santé mentale, en sexualité et en toxicomanie pour traiter leurs problèmes de dépendances réciproques.

 

                                               PARTIE 2 : CONNU ET VÉCU

 

             

                                                               Humeurs troubles 

 

  Ayant fait le tour des multiples possibilités dans le diagnostiques du trouble bipolaire, il est temps de voir comment cette problématique se vit dans la psyché humaine. Pour ce faire, mon expérience personnelle va contribuer à faire du sens avec la théorie. C’est à partir de maintenant que le savoir va devenir d’avantage subjectif, car chaque trouble de l’humeur se ressemble et unique à la fois. Les êtres humains ont beaucoup de choses en commun, mais ils sont distinct. C’est le même principe pour les personnes qui sont atteint du TB, car nous sommes des personnes avant d’être une maladie.

Les problèmes psychologiques de dépendance affective, sexuelle et de toxicomanie sont transmis par génération. C’est une angoisse existentielle et spirituelle basée sur une quête toxique sans fin pour l’attrait d’un soulagement extérieur à soi. Une quête maladive du SAINT-GRAAL pour combler un vide affectif et identitaire que cause le TB.  Les habilités sociales dans le TB se manifestent par l’entremise d’une personnalité narcissique et toxicomaniaque de type obsessive et compulsive à deux vitesses.

 

             C’est le tout ou le rien des humeurs instables de la dépression et de la manie qui détermine le rapport avec la réalité et illusion. Dans ce problème de santé, il y a un mécanisme de transfert qui prédomine et qui favorise davantage un refuge dans l’illusion et d’une existence par procuration par manque de sublimation. En fait, c’est un mal de vivre qui a une soif de stabilisation et qui s’exprime par une difficulté à composer avec la réalité. C’est un mécanisme de transfert, de dépendance et un blocage bio psychosexuel. Il est important de comprendre le caractère commun du trouble bipolaire qui est sa toxicité de dépendance au niveau biopsychosocial. En fait, il existe une comorbidité multifactorielle entre maladies mentales et dépendances. Par contre, la plus présente est la toxicomanie et la dépendance affective et sexuelle. Dans un premier temps, le débalancement chimique et électrique du TB favorise à la base un manque de toxines essentielles qui est une carence en neurotransmetteurs qui affecte directement la dimension sexuelle dans sa globalité ou la libido de l’enfance se réactualise constamment à l’âge adulte comme moyen anxiolytique souvent perturbateur au bon fonctionnment du quotidien de la personne atteinte. 

 

   Bref, le TB est à la base d’un problème de développement biopsychosexuel. Le psychiatre Scott Peck parle de carte périmée de l’enfance : « Cette manie de s’accrocher à une vue dépassée de la réalité est à la base de la plupart des maladies mentales. C’est un ensemble de perceptions, une approche du monde et un comportement développés pendant l’enfance, qui sont tout à fait appropriés à l’environnement de l’enfance ( et même nécessaires à la survie, mais qui sont transférés dans l’âge adulte alors qu’ils ne sont plus utilisable. Les transferts se manifestent toujours de manière envahissante et destructrice, mais aussi très subtilement. Pourtant, les exemples les plus parlants sont assez peu subtiles ». 

Scott, Peck ( 1988 ) Le chemin le moins fréquenté, France : Éditeur Laffont, p. 48-49                                                                                                                                                                                                  

                                                                                                                                                   

Le trouble bipolaire affectif et de dépendances trouble l’humeur de façon inconsciente, mais la conscience est altéré par une dépendance toxique bien réelle. L’importance d’une bonne médication n’est pas à discuter, mais elle devient en soi une forme de dépendance qui à des effets secondaires sur le bon fonctionnement de la libido qui est notre énergie de base de notre santé physique et mentale. Sans médication on se retrouve avec le même problème,  car par une automédication de dépendances aux drogues et au sexe mène à la détérioration de l’état de santé dans son ensemble. Comme le dit si bien le psychiatre Richard Cloutier spécialisé en santé mentale et toxicomanie de l’hôpital (L.H), s’il existe un cocktail explosif d’interdépendance où de comorbidité au TB et (toxicomanie et autres dépendances). Un cercle vicieux de déstabilisation de l’humeur s’installe et qui est difficilement traitable à moins de faire le grand ménage du plein temps et d’être prêt à prendre les bons moyens de rétablissement. Ce qui veut dire d’être bien médicamenté et d’entreprendre un cheminement thérapeutique biopsychosocial pour arriver à un certain équilibre de fonctionnement possible. Pour ce faire, il faut mettre fin à l’intoxication de l’existence chaotique de souffrance et d’autodestruction qui est présent dans le TB et de dépendances. Par expérience, j’ai vécu l‘instabilité dans mes humeurs tout au long de ma vie et mon problème de dépendance est devenu mon mécanisme de défense et de survie. Tout ce qui m’a procuré un soulagement, un bien-être, un euphorie, une jouissance ou du plaisir dans mon existence sont devenus une toxicomanie. Soulager mon mal de vivre à toujours été ma préoccupation première et une motivation salvatrice pour trouver ma personnalité et ma place dans la vie. Tous mes rêves, mes ambitions et  mes passions ont été vécu de façon obsessionnelle où passive et mon conduit à la maladie,  la dépression, la manie, la dépendance, au délire, à la psychose et bien sûr à plusieurs hospitalisations.

 

   Pour m’identifier un peu plus au TB, il est important de comprendre qu’il y a des degrés dans cette maladie allant de légers à sévères. Pour ma part, je suis atteint du trouble bipolaire affectif  le plus sévère. Pour mieux comprendre, ma problématique l’ancienne appellation  Psychose-maniaco-dépressive  (PMD) donne un sens personnalité qui va servir à mieux comprendre mon traitement  et mon rétablissement  dans son ensemble et mes démarches de croissance personnelle qui se rapporte à mon profil. Car le traitement est unique à chacun dans le TB. Pour moi, arrêter de consommer de l’alcool et de la drogue à été la première étape. Par la suite, j’ai cessé l’abus de médications prescrites pour avoir vraiment les bons éléments chimiques pour stabiliser mes humeurs. Le plus difficile est de s’attaquer au problème de fond qui est un désordre narcissique qui existe depuis l’enfance et qui a une double personnalité qui mène à des comportements toxicomaniaques qui

 

                                                                                                                                                   

subtilement se traduit en transfert de dépendance ( drogues et sexe via affectivité et sexualité,  spiritualités, religion, études, travail, sports, nourritures et autres) comme drogues de substituts qui sont toujours un obstacle au rétablissement. Pour commencer, il faut connaître sa problématique et être à l’écoute des signaux qui mène à la rechute et bien sûr apprendre à respecter ses limités en ce sens. C’est maintenant le temps d’explique ce désordre psychique qui est la pollution  majeure de corps et d’esprit du TB qui est cette carte périmée en question de l’enfant blessé qui nous empêche d’être un adulte responsable et autonome. Cette prise en change thérapeutique est l’histoire d’une vie.      

                 

 

                             Le caractère narcissique et toxicomaniaque du TB

                                 (Un trouble de développement psychosexuel)

  

    Dans le trouble bipolaire affectif ou (PMD), il existe une double personnalité narcissique qui est à la base des symptômes dépressifs et maniaques au niveau biopsychosocial. Pour la dépression, c’est un narcissisme d’hypervigilance. Il y a une hypersensibilisation aux réactions des autres qui se dessine. En fait, le jugement des autres réel ou imaginaire devient un envahissement total dans les pensées qui pousse au sentiment de culpabilité et d’infériorité. La peur est l’émotion qui prédomine et l’anxiété est généralisée et phobique. C’est la personnalité inhibé, gêné et effacé qui est omniprésente et elle dirige l’attention sur les autres plutôt que la garder pour elle. Ses comportements visent a évité d’être le centre de l’attention. Pour ce faire, l’écoute attentive des autres pour détecter du mépris ou la critique sur soi devient une angoisse souffrante qui mène à la honte toxique. En phase maniaque, c’est tout à fait le contraire, car cette autre personnalité narcissique permet d’accéder à la tout puissance et le jugement des autres ne l’affecte aucunement à cause de son sentiment de supériorité qui prend toute la place. Il existe aucune conscience des réactions de l’autre et l’arrogance et l’impulsivité le nourrit et un sentiment de bien-être d’euphorie prédomine. La manie provoque une centration sur soi et elle motive le besoin d’être le centre de l’attention. La personne maniaque devient verbomotrice et elle est indifférente à l’écoute des autres. Il y a une absence de sensibilité aux réactions des autres et l’invulnérabilté entre en scène et plonge la personne dans les idées de grandeurs. Le philosophe Nietzsche nous l’a bien expliqué, la personne se sent surhumaine et devient le berger, mais la personne qui se sent inhumaine devient le moutons C’est une perception dans l’univers de l’enfance, car la vision de l’enfant est dichotomique et c’est le meilleur ou le pire.

 

                                                                                                                                                         

   Donc, il est évident que ce déséquilibre du TB est relié directement à un retard de maturité dans le développement psychosexuel dans la petite enfance et dans l’enfance, la puberté, l’adolescence, la maturité biologique et le début de l’âge adulte. En ce sens, la personne bipolaire passe graduellement à travers un chemin chaotique où son humeur, son mal de vivre, ses souvenirs douloureux, sa fuite du réel et de l’illusion et devient une maladie qui déséquilibre sa sensibilité, son affectivité, son émotivité, sa sexualité. Le côté toxicomaniaque rempli la personne bipolaire de honte toxique, de culpabilité et de sentiment infériorité, d’égo malade de supériorité, d’idées suicidaires et d’esclavage à l’amour des autres, aux drogues, à la sexualité et aux autres dépendances. Cette toxicité est nuisible pour la sexualité humaine dans sa globalité et dans l’ensemble des ses dimensions comme la biologie, l’affectif, la psychologie, le socioculturel, la spiritualité et le cognitif. Le trouble bipolaire affectif est un ensemble de carences biopsychosociales qui affect le rythme normal de croissance personnelle et sociale dans les perceptions de la vie en générale et favorise un développement précoce d’un trouble de dépendances, car son caractère toxicomaniaque inné et acquis le pousse à s’adapté à la vie et à marcher avec des béquilles qui donne un effet de confiance superficielle, éphémère et qui mène toujours à l’autodestruction. En résumé, pour apprendre à composer avec le TB, il faut réapprendre à marché et à se construire une identité distincte de confiance et de retrouver son rôle sa vie personnelle, affective, sexuelle, relationnelle, professionnelle, sociales et spirituelle. C’est par la voie du milieu qu’on doit canaliser son énergie libidinale pour garder en soi la pulsion de vie et de laisser de côte la pulsion de mort  pour la fin de notre vie.

 

    Avec le temps, j’ai compris qu’il faut nécessairement une thérapie sexuelle pour donner une meilleure orientation de rétablissement dans le TB et sa dépendance au sexe. Par expérience, j’ai pris conscience que la masturbation est une dépendance de choix pour atténuer mon anxiété. C’est son effet dépresseur qui me soulage et dans mon cas si je m’en intoxique, je peux sombrer dans la dépression. C’est une émotion qui me déstabilise et que je transfert en obsession. Ce qui me fait vivre une culpabilité qui m’empêche d’être bien dans mon esprit et mon corps et sa se traduit par une blessure spirituelle, car ma dépendance ne vient pas de la conception et de mes valeurs que j’ai d’une sexualité saine. C’est m’a tendance narcissique et toxicomaniaque et c’est ma dépendances aux drogues et  a l’abus de médication qui ont favorisé cette pratique sexuelle immature et dénaturé. Je suis conscient que de consulté me ferais un plus grands bien. Prendre soin de l’éros en soi et un acte d’amour envers son moi authentique et permet une bonne intimité à soi et avec les autres. L’ennemie numéro1 de l’humanité pour la santé mentale est l’isolement à soi et aux autres.

Bref, favoriser l’approche biopsychosocial en psychiatrie au niveau du système de la santé et surtout dans le système de l’éducation au Québec. En fait, je crois que c’est un malaise dans notre société qui est intoxiqué par l’hyper sexualisation de la jeune génération et qui favorise un transfert chez l’adulte qui refuse de vieillir. Notre société de surconsommation  entretien un narcissisme malsain  et de comportement toxicomane. Pour les personnes bipolaires il est vital d’entreprendre un rétablissement qui nourrit son être, car le paraître est toujours voisin. Trouver son identité est d’avoir sa propre vérité et une sexualité stable et bien assumé.