dimanche 16 décembre 2012





L’INSÉCURITÉ

Il existe trois formes de sécurité, soit la sécurité financière, la sécurité émotive, la sécurité affective. La sécurité financière active en nous le sentiment de sécurité peut-être à cause du pouvoir qu’elle nous donne et de la liberté. Cette dernière est difficile sans argent. Quant à la sécurité émotive parce que nos émotions nous donnent de l’information sur nous et notre environnement, elle a comme synonyme la confiance en soi. On doit se permettre de considérer et de vivre toutes nos émotions ; on ne perdra pas le contrôle pour autant. Bien sûr, il y a la facette de la gestion des émotions, mais on n’est pas à l’école pour fixer des pourcentages, des notes sur notre façon d’exprimer nos émotions.

La différence entre un sentiment et une émotion se définie par le temps. Un sentiment de deuil peut durer des mois tandis qu’une émotion est plus délimitée, plus courte dans le temps.

Ce qui nous amène à la sécurité affective; un affect étant une impulsion d’attraction ou de répulsion qui est à la base de l’affectivité. Bref, c’est un sentiment. Victor Hugo disait « on ne fait pas son chemin dans la vie avec des sentiments ». Il avait tort, car la confiance est un sentiment et je crois que l’on peut faire son chemin dans la vie avec un tel sentiment. La sécurité affective, c’est le besoin d’être aimé pour ce que l’on est...

La mémoire puise dans l’affectivité, ainsi la mémoire peut être perturbée par des problèmes d’ordre affectif. D’un point de vue matérialiste, les sentiments reposent sur le système limbique, mais je crois que les sentiments dépassent ce cadre et touchent l’âme. En psychose, il y a une répulsion de la réalité; on ne l’accepte pas. On se réfugie alors dans un espace intérieur de sécurité, ce qui est bien en soi, mais lorsque la réalité intérieure prend trop de place, on quitte la réalité extérieure; le terrain que l’on a alors défriché est taxé de subjectif et d’idées abstraites non fondées sur la réalité. Ce qui est la définition de la schizophrénie.

La sécurité absolue n’existe pas; avec la vie il y a toujours une part d’insécurité avec laquelle il faut faire. La mort, les dettes, la souffrance, les séparations, les autres existent le mal existe aussi ; la question est de savoir jusqu'à quel point on peut récupérer une situation avec le moins de dommage possible. Nos mécanismes de défenses tel que la rationalisation, l’intellectualisation, la projection, la sublimation, la négation, le déplacement nous permet de faire avec nos sentiments et émotions. On ne peut les envoyer dix pieds par-dessus notre tête ; nos affects sont là et il faut les considérer.

Pour conclure, je dirais que suite à ce texte je vis une sécurité relative autant physique qu’affective. Pour ce qui est d’expériences, toute expérience est positive, constructive en soi parce que dieu existe. Il y a de l’espoir et même l’expérience de la souffrance est bonne car elle nous enseigne un tas de choses.

Mon secret : j’aime.


Auteur : Michel Blais









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