vendredi 14 décembre 2012



Plénière et Projet citoyen (A12)

Bernard Saulnier

b.saulnier@sympatico.ca

Je suis à la plénière du matin, l'ouverture, beaucoup de monde... Je ne sais pas trop quel angle prendre pour écrire ce texte. Conférence plénière touchante! Jeune étudiante, jeune, exactement, encore beaucoup de chemin à faire. Très ému d'entendre le chirurgien innu et son projet de marche. Le pas est très important pour vivre le moment présent.

Je suis d'accord avec l'idée d'aider un groupe à croire en lui pour avoir une participation pleine et entière en société. Il faut aussi soutenir les usagers qui prennent part au
projet citoyen. Y'a toujours la question: est-ce que le groupe constitue un ghetto? Une vieille question semble que les membres du projet citoyen en sont conscients et mettent en oeuvre des mesures pour contrer ça; le développement des mesures est difficile. Un accident a soudé les liens des participants, ça aide à briser les résistances dans un contact informel. L'acquisition d'un passeport est une épreuve de citoyenneté.

Je comprends que dans le projet citoyen , le senti a beaucoup d'importance et beaucoup de sens pour l'accueil reconnaissant du groupe d'entraide. J'ai beaucoup aimé la vidéo qui présente les membres des patients-partenaires. Le projet citoyen traite, entre autres, de l'entraide entre pairs avec ses limites et ses particularités, ça s'inspire du « citizen project » de l'université Yale. En réfléchissant, je pense aux modes d'aide sociale américains que je ne connais pas versus le mode québécois. Le groupe n'est pas seulement dans la communauté mais aussi de la communauté. Un autre de ses buts est de rétablir les liens avec autrui comme citoyen à part entière.

Je crois que le citoyen, c'est un peu monsieur et madame tout le monde avec tous ses droits et ses devoirs. Je comprends qu'on est un peu chez nous dans tous les groupes d'entraide. Le réta-blissement, c'est le bris de la solitude. C'est assez difficile de critiquer, personne n'est contre la vertu. La pleine citoyenneté ,c'est aussi s'organiser. Là, je ne trouve pas le mot de la fin. Ce pro-jet est fascinant mais les buts de la recherche ne sont pas clairs pour moi. Je comprends que c'est toujours dans l'action et le contact avec ses pairs.

Le colloque s'est terminé sur un discours du nouveau ministre de la santé. On l'a questionné sur la place qu'il comptait faire, dans le réseau de la santé, aux pairs aidants. J'ai compris qu'il était conscient des enjeux mais que ce n'était pas un dossier prioritaire. Quand à ma participation au colloque, j'ai trouvé ça extraordinaire et j’ai fait de belles rencontres. Je n'ai pas grand-chose à critiquer, ce n'est pas dans mes capacités, c'était très bien organisé. Merci et félicitations!





Bernard Saulnier reprendrepouvoir_rp@hotmail.com
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Membre fondateur de Reprendre Pouvoir 
Écrivain pour l'institut universitaire en santé mentale (HLHL)
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